Voler en VFR (vol à vue) est compliqué, alors que voler en IFR (vol aux instruments) est (plus) simple. Cela mérite quelques explications.
Lorsque nous volons en IFR, nous sommes capable de rejoindre notre destination quelques soient les conditions de vol, ou presque, grâce à un domaine d’exploitation particulièrement étendu. Celui-ci se traduit par des compétences particulières côté pilote, des machines très bien équipées, beaucoup de règles, des consignes, etc. Tout ou presque est procéduralisé, cadré, régulé, contrôlé. Avant de partir en IFR, “c’est simple” : vous vérifiez la météo, vos minimas… Et chaque vérification doit entraîner une réponse binaire qui va m’autoriser à partir, ou non. Et dans 99 % des cas vous partez.
Contrairement au VFR, les formes grammaticales au futur ou au conditionnel qui pourraient remettre en cause votre vol sont peu nombreuses, comme les : « Il se pourrait que … et si … on verra … Quand ces interrogations existent en IFR elles trouvent la plupart du temps une réponse toute faite dans une procédure ou une consigne. Les plans B et C sont obligatoires et donc préparés (dégagement…). Bref, rien n’est laissé au hasard, “il suffit d’appliquer”. Cela pourrait vous paraître un peu réducteur, mais cela ne l’est pas tant que ça. La preuve ? Ça marche très bien, les chiffres sont là pour l’attester
>>> https://blog.mentalpilote.com/2022/06/07/pourquoi-lifr-est-il-plus-facile-que-le-vfr/