La vrille, respectivement l’arrêt tardif d’une vrille est, selon les enquêtes sur les accidents, responsable de nombreux accidents aéronautiques mortels tant en vol motorisé qu’en vol à voile. C’est donc une raison de plus pour agir.

La frayeur paralysante provoque une extirpation hors de la situation actuelle. L’attention du pilote se concentre entièrement, ou en grande partie, sur l’effet provoquant la terreur. Dans une vrille soudaine et involontaire, il s’agit généralement d’une fixation de la surface du sol sur laquelle nous semblons tomber en orbitant verticalement. Dans le pire des cas, la réaction involontaire est de tirer violemment le manche en arrière et de l’y maintenir fermement.

La paralysie de peur qui survient occasionnellement lors d’une frayeur, signifie que le pilote est momentanément dans l’incapacité de réagir car, contrôlé par des processus inconscients, il est incapable d’effectuer des actions coordonnées. Les biologistes de l’évolution supposent que le réflexe de la frayeur ainsi que sa paralysie sont inhérents à nos gênes. Si nous nous faisons passer pour mort, il se peut qu’un prédateur soudain, donc littéralement le lion qui sort du buisson, ne nous remarque pas. Ainsi, un tel réflexe agissant sur nous a une fonction protectrice importante. En vol par contre, une crispation terrifiante peut nous coûter de précieuses secondes. Dans une vrille, ce sont finalement des mètres en hauteur d’une importance vitale, dont nous avons besoin pour y mettre fin.

>>>> https://www.aeroclub.ch/fr/la-torpeur-est-mortelle-pas-la-vrille/